OuArZaZaTe
Celle d’Aït Benhaddou, située à 30 kilomètres de la ville, est l’une des plus belle. Imaginez un magnifique château de sable posé comme par magie dans un champ d’amandiers en fleurs. Si beau, jouant si bien avec la lumière qu’il fut le décor de nombreux films, dont “Lawrence d’Arabie” et “Un thé au Sahara”. Titre de noblesse, cette casbah est inscrite au patrimoine de l’UNESCO.
Point de départ de la route des oasis, Ouarzazate est aussi le point d’arrivée des cultures et de l’artisanat. Dans son souk, le dimanche, se trouvent à profusion henné, roses, cumin, armoise distillée, à côté de poteries berbères, d’objets en pierre taillée, de couvertures et des réputés tapis Ouzguita, bleus ou jaune d’or, aux dessins géométriques.
Etape idéale, Ouarzazate accorde une merveilleuse détente dans ses hôtels, tous splendides. Généreuse, hospitalière, dépaysante, elle prépare en douceur aux sensations extrèmes du désert.
L'HiStOiRe :
En 1928 la puissance coloniale française en fait une ville de garnison. Sur le plan militaire elle a servi de base d'aviation contre la fameuse tribu des Ait Attas qui ont combattu farouchement contre les troupes de Henri de Bournazel, (l'homme au manteau rouge, tué au Maroc en 1933), jusqu'en 1934 où le chef rebelle Assou Oubasslam se rendit aux Français pour éviter le massacre des populations retranchées dans les montagnes.
GeOgRaPhIe :
Située à la rencontre des vallées de l'oued Ouarzazate et de l'oued Dadès (issus du Haut Atlas) qui forment l'oued Draa à l'aval de leur confluent, elle est le centre névralgique d'une vaste région du Sud Marocain. Ouarzazate évoque à la fois les contreforts sud du Haut Atlas et la proximité du désert.
Ses innombrables kasbahs (ci-contre, la kasbah Taourirt) en pisé, des montagnes et plaines arides, des vallées et oasis verdoyants, des palmeraies et des villages de terre rouge ou ocre font le charme de cette région et lui donnent son attrait touristique.
Le symbole de la ville est la kasbah Taourirt qui a appartenu au Pacha El Glaoui, elle aurait été bâtie vers le milieu du XVIIIe siècle. Elle est représentée dans les nouveaux billets de 50 dirhams et jouxte la médina.